Un livre superbe vient d'être édité par Delachaux et Niestlé, écrit par Christel LECA sur une commande de PEFC France. De très nombreuses illustrations composent cet ouvrage et mettent parfaitement en valeur le matériau bois, dans sa dimension durable.
A travers quelques exemples bien choisis d'usage du bois, la notion de gestion durable de la forêt y est parfaitement expliqué. L'approche se veut accessible à tous les consommateurs. Il est pédagogique, esthétique et devrait attiser le désir des consommateurs pour ce matériau aux nombreuses vertues.
A lire et à faire lire.
L'ouvrage est disponible au prix de 23,75 € auprès de PEFC France ou encore sur le site de ventes électronique FNAC.com et bien sûr en librairie au prix de 25 €.
mercredi 30 juin 2010
mercredi 23 juin 2010
Colloque : "Les besoins en bois de l'industrie du sciage résineux"
Le colloque organisé le 19 juin 2010 dans le cadre d’EUROFOREST a été un véritable succès : le chapiteau d’EUROFOREST s’est révélé trop petit pour accueillir les participants. En plus des 120 places assises de nombreux personnes ont du suivre les conférences debout. De très nombreuses personnalités du monde de la forêt et du bois étaient présentes (notamment les Présidents de l’UCFF et de la FNB).
Le colloque répond à une interrogation forte tant de l’industrie du sciage résineux et de celle des producteurs forestiers. C’est la raison pour laquelle il a été placé sous le double patronage de l’Union de la Coopération Forestière Française (UCFF) et de la Fédération Nationale du Bois (FNB).
En introduction, Laurent DENORMANDIE, Président de la FNB, prenait la parole à la fois en son nom et en celui de Marie de L’ESTOILE, Présidente de l’UCFF pour souligner la convergence d’analyse entre les deux fédérations. L’industrie du sciage s’est considérablement développée ces 10 dernières années à partir des plantations résineuses du Fonds Forestier National (FFN). Cette ressource est appréciée. Or, on assiste à une chute des reboisements qui met en péril l’ensemble de la filière bois.
Le colloque s’est déroulé en 3 parties :
1. Demande du marché et évolution de la scierie résineuse (animation Alain PREVOSTO, Directeur commercial de CFBL)
- Philippe SIAT, PDG de SIAT BRAUN a présenté les évolutions des entreprises de sciage depuis 10 ans,
les besoins en matière première, les volumes des produits transformés, les investissements.
- Pierre PIVETEAU, PDG de la scierie PIVETEAU Bois a présenté l’évolution du matériel de sciage, ligne
automatisée de sciage, profilage, séchage, et rabotage.
- Jean-Pascal ARCHIMBAUD, PDG de la scierie ARCHIMBAUD a parlé de la valorisation des connexes
(granulé, paillage..) et de la cogénération.
- Jean-Louis FERRON (Secrétaire Général de FRANCE DOUGLAS) a montré l’évolution des plantations de
Douglas et leur trop faible niveau actuel au regard des besoins de l’industrie. Il a également insisté sur
les spécificités techniques du Douglas, et notamment ce qui concerne le duramen.
- Jean-Claude SEVE, PDG du Groupe MONET SEVE a insisté sur l’évolution des marchés, contre collé, bois
massifs reconstitués, les normes CE, l’évolution des marchés et en corolaire les qualités des bois
demandées par l’industrie du sciage.
2. L’état de la ressource en forêt (animation Lionel SAY, Directeur Général de CFBL)
- Ludovic GUINARD (FCBA) a présenté le décalage entre une ressource théorique et une ressource
réellement mobilisable en faisant un focus sur le Limousin, l’Auvergne, la Bourgogne.
- Philippe LADEN (CRPF Lorraine Alsace) a dévoilé les premiers résultats sur le non renouvellement des
plantations d’Epicéa de petite taille après coupe rase dans les Vosges.
- Vincent NAUDET (Président du Syndicat des Pépiniéristes) a montré la chute vertigineuse des ventes
de plants d’Epicéa et de Douglas en France depuis 30 ans.
- Michel MOULIN (Directeur Technique de CFBL) a présenté les techniques innovantes de plantation de
résineux permettant de réduire le coût des reboisements, avec notamment la plantation mécanisée.
- Jean-Charles BASTIEN a développé trois thèmes :
. Les vergers à graine permettent une amélioration significative des qualités génétiques des plants
. Ils procurent une grande variété génétique qui sera utile dans l’hypothèse des changements
climatiques.
. Le coût d’un plant amélioré s’amortit très vite pour le sylviculteur.
3. L'atelier de discussion :
Cette partie du colloque a permis une série d’échanges. Figuraient sur l’estrade outre les intervenants : Pierre-Olivier DREGE (Directeur Général de l’Office National des Forêts), Marc d’USSEL (Propriétaire forestier en Limousin), Cyrille DUCRET (PDG du Groupe DUCRET), Lionel SAY (Directeur Général de CFBL). Chaque nouvel arrivant a fait une intervention. Un jeu de questions réponses s’est établit avec la salle.
En conclusion du colloque, il est ressorti à l’unanimité des intervenants sur les points suivants :
1. La scierie résineuse a beaucoup évoluée. Elle est aujourd’hui performante.
2. La construction consomme de plus en plus de bois. Il faut répondre à ces besoins.
3. Les scieries ont besoin de bois régulier avec de petits nœuds. La ressource de ces bois que l’on trouve
dans les plantations de 1950 à 1990 se raréfie car le niveau de plantation est trop faible.
4. Il y a un besoin urgent de relancer les plantations de résineux.
Il reste à persuader les pouvoirs publics et trouver les moyens à trouver pour motiver les propriétaires d’agir !
Vous trouverez ci-joint le résumé de l'atelier de discussions
Le colloque répond à une interrogation forte tant de l’industrie du sciage résineux et de celle des producteurs forestiers. C’est la raison pour laquelle il a été placé sous le double patronage de l’Union de la Coopération Forestière Française (UCFF) et de la Fédération Nationale du Bois (FNB).
En introduction, Laurent DENORMANDIE, Président de la FNB, prenait la parole à la fois en son nom et en celui de Marie de L’ESTOILE, Présidente de l’UCFF pour souligner la convergence d’analyse entre les deux fédérations. L’industrie du sciage s’est considérablement développée ces 10 dernières années à partir des plantations résineuses du Fonds Forestier National (FFN). Cette ressource est appréciée. Or, on assiste à une chute des reboisements qui met en péril l’ensemble de la filière bois.
Le colloque s’est déroulé en 3 parties :
1. Demande du marché et évolution de la scierie résineuse (animation Alain PREVOSTO, Directeur commercial de CFBL)
- Philippe SIAT, PDG de SIAT BRAUN a présenté les évolutions des entreprises de sciage depuis 10 ans,
les besoins en matière première, les volumes des produits transformés, les investissements.
- Pierre PIVETEAU, PDG de la scierie PIVETEAU Bois a présenté l’évolution du matériel de sciage, ligne
automatisée de sciage, profilage, séchage, et rabotage.
- Jean-Pascal ARCHIMBAUD, PDG de la scierie ARCHIMBAUD a parlé de la valorisation des connexes
(granulé, paillage..) et de la cogénération.
- Jean-Louis FERRON (Secrétaire Général de FRANCE DOUGLAS) a montré l’évolution des plantations de
Douglas et leur trop faible niveau actuel au regard des besoins de l’industrie. Il a également insisté sur
les spécificités techniques du Douglas, et notamment ce qui concerne le duramen.
- Jean-Claude SEVE, PDG du Groupe MONET SEVE a insisté sur l’évolution des marchés, contre collé, bois
massifs reconstitués, les normes CE, l’évolution des marchés et en corolaire les qualités des bois
demandées par l’industrie du sciage.
2. L’état de la ressource en forêt (animation Lionel SAY, Directeur Général de CFBL)
- Ludovic GUINARD (FCBA) a présenté le décalage entre une ressource théorique et une ressource
réellement mobilisable en faisant un focus sur le Limousin, l’Auvergne, la Bourgogne.
- Philippe LADEN (CRPF Lorraine Alsace) a dévoilé les premiers résultats sur le non renouvellement des
plantations d’Epicéa de petite taille après coupe rase dans les Vosges.
- Vincent NAUDET (Président du Syndicat des Pépiniéristes) a montré la chute vertigineuse des ventes
de plants d’Epicéa et de Douglas en France depuis 30 ans.
- Michel MOULIN (Directeur Technique de CFBL) a présenté les techniques innovantes de plantation de
résineux permettant de réduire le coût des reboisements, avec notamment la plantation mécanisée.
- Jean-Charles BASTIEN a développé trois thèmes :
. Les vergers à graine permettent une amélioration significative des qualités génétiques des plants
. Ils procurent une grande variété génétique qui sera utile dans l’hypothèse des changements
climatiques.
. Le coût d’un plant amélioré s’amortit très vite pour le sylviculteur.
3. L'atelier de discussion :
Cette partie du colloque a permis une série d’échanges. Figuraient sur l’estrade outre les intervenants : Pierre-Olivier DREGE (Directeur Général de l’Office National des Forêts), Marc d’USSEL (Propriétaire forestier en Limousin), Cyrille DUCRET (PDG du Groupe DUCRET), Lionel SAY (Directeur Général de CFBL). Chaque nouvel arrivant a fait une intervention. Un jeu de questions réponses s’est établit avec la salle.
En conclusion du colloque, il est ressorti à l’unanimité des intervenants sur les points suivants :
1. La scierie résineuse a beaucoup évoluée. Elle est aujourd’hui performante.
2. La construction consomme de plus en plus de bois. Il faut répondre à ces besoins.
3. Les scieries ont besoin de bois régulier avec de petits nœuds. La ressource de ces bois que l’on trouve
dans les plantations de 1950 à 1990 se raréfie car le niveau de plantation est trop faible.
4. Il y a un besoin urgent de relancer les plantations de résineux.
Il reste à persuader les pouvoirs publics et trouver les moyens à trouver pour motiver les propriétaires d’agir !
Vous trouverez ci-joint le résumé de l'atelier de discussions
Article tiré du site Internet de notre consoeur CFBL.
jeudi 10 juin 2010
Une première en France : un observatoire du prix des bois commercialisés par les coopératives forestières
L’observatoire économique du prix des bois commercialisés par les coopératives forestières a été développé par l’UNION DE LA COOPERATION FORESTIERE FRANCAISE (UCFF) dans le cadre d’un projet porté par l’interprofession FRANCE BOIS FORET.
Ce projet consiste à mettre en place un observatoire économique des prix du bois commun basé sur les différentes estimations des acteurs clés de la filière forêt‐bois. Ces acteurs sont liés par une convention qui les engage à livrer des données chiffrées relatives aux prix de bois chaque trimestre à FRANCE BOIS FORET.
Dans le cadre de cette convention, l’UCFF a mené les travaux qui lui ont permis d’aboutir à l’observatoire des prix de bois des coopératives forestières. C’est pour le moment l’unique acteur engagé dans cette convention à avoir développé un outil de cette précision, totalement automatisé et relevant d’un ensemble de données cohérentes.
Au delà de l’opportunité du projet de FRANCE BOIS FORET, l’UCFF souhaitait depuis longtemps affiner l’exploitation des informations sur les volumes et les prix du bois, pour permettre aux propriétaires forestiers de mieux évaluer les prix du marché du bois.
Les coopératives forestières, directement en contact avec les propriétaires forestiers, ont en effet constaté que ces derniers manquaient de références de prix pour la mise en marché de leurs bois. Les seules références de prix de bois sur pied, mélangeant par nature des qualités de bois trop disparates, ne permettaient pas de mener de véritables analyses de marché, ni de comprendre ou d’anticiper les évolutions des différents segments de ce marché.
L’extraction automatisée des informations chiffrées des coopératives et leur centralisation au sein de l’UCFF avaient déjà été testées avant ce projet. Cette extraction automatisée a été rendue possible du fait de l’homogénéité des outils informatiques développés dans la plupart des coopératives forestières, base d’un puissant réseau d’échanges.
Les travaux menés dans le cadre de la mise en place de cet observatoire ont permis de systématiser ces extractions et de développer une méthode pour sélectionner ces informations et les traiter de façon cohérente afin de pouvoir en ressortir une analyse pertinente.
Présentation de l’outil
L’observatoire économique du prix des bois commercialisés par les coopératives forestières apporte un éclairage nouveau par rapport aux précédentes mercuriales de prix de bois sur pied : il ne se limite pas à un regroupement d’informations sur les ventes de bois de toutes formes et destinés à différents usages, mais s’applique à des produits réels, aux qualités et aux volumes spécifiques destinés à un usage déterminé (charpente, emballage).
Le travail essentiel réalisé dans le cadre de l’observatoire économique consiste à sélectionner, classer et mettre en relation les informations de façon cohérente.
Les données récoltées se basent sur les factures de ventes en fonction du mode de vente, du produit et de l’essence.
Elles sont ensuite consolidées par le biais d’un traitement statistique, qui permet d’obtenir une information homogène, et ainsi une agrégation cohérente des séries statistiques.
L’observatoire économique délivre deux indicateurs sur chaque graphique : un indice de prix, permettant de suivre les variations du prix unitaire, et un indicateur de pertinence, présentant le volume de transactions traitées (plus les volumes sont élevés, plus l’évolution du prix mise en évidence est fiable).
Les données annoncées par l’observatoire économique se basent sur un volume total vendu d’environ 5 millions de m3 annuels, ce qui permet à l’outil d’avoir une telle précision.
Les perspectives de l’observatoire
Par le biais de l’observatoire économique, les coopératives forestières entendent donner aux propriétaires forestiers des références sur les prix du marché, notamment en termes de produits réels destinés à des usages différents. Cet outil pourrait donc devenir une véritable référence de la filière forêt‐bois.
Dans cet objectif, l’UCFF s’est engagé à publier les données de l’observatoire économique tous les 3 mois, pour que les propriétaires forestiers bénéficient d’un outil fiable et régulier en matière de prix du bois.
Télécharger l'observatoire des prix des bois de l'UCFF
Ce projet consiste à mettre en place un observatoire économique des prix du bois commun basé sur les différentes estimations des acteurs clés de la filière forêt‐bois. Ces acteurs sont liés par une convention qui les engage à livrer des données chiffrées relatives aux prix de bois chaque trimestre à FRANCE BOIS FORET.
Dans le cadre de cette convention, l’UCFF a mené les travaux qui lui ont permis d’aboutir à l’observatoire des prix de bois des coopératives forestières. C’est pour le moment l’unique acteur engagé dans cette convention à avoir développé un outil de cette précision, totalement automatisé et relevant d’un ensemble de données cohérentes.
Au delà de l’opportunité du projet de FRANCE BOIS FORET, l’UCFF souhaitait depuis longtemps affiner l’exploitation des informations sur les volumes et les prix du bois, pour permettre aux propriétaires forestiers de mieux évaluer les prix du marché du bois.
Les coopératives forestières, directement en contact avec les propriétaires forestiers, ont en effet constaté que ces derniers manquaient de références de prix pour la mise en marché de leurs bois. Les seules références de prix de bois sur pied, mélangeant par nature des qualités de bois trop disparates, ne permettaient pas de mener de véritables analyses de marché, ni de comprendre ou d’anticiper les évolutions des différents segments de ce marché.
L’extraction automatisée des informations chiffrées des coopératives et leur centralisation au sein de l’UCFF avaient déjà été testées avant ce projet. Cette extraction automatisée a été rendue possible du fait de l’homogénéité des outils informatiques développés dans la plupart des coopératives forestières, base d’un puissant réseau d’échanges.
Les travaux menés dans le cadre de la mise en place de cet observatoire ont permis de systématiser ces extractions et de développer une méthode pour sélectionner ces informations et les traiter de façon cohérente afin de pouvoir en ressortir une analyse pertinente.
Présentation de l’outil
L’observatoire économique du prix des bois commercialisés par les coopératives forestières apporte un éclairage nouveau par rapport aux précédentes mercuriales de prix de bois sur pied : il ne se limite pas à un regroupement d’informations sur les ventes de bois de toutes formes et destinés à différents usages, mais s’applique à des produits réels, aux qualités et aux volumes spécifiques destinés à un usage déterminé (charpente, emballage).
Le travail essentiel réalisé dans le cadre de l’observatoire économique consiste à sélectionner, classer et mettre en relation les informations de façon cohérente.
Les données récoltées se basent sur les factures de ventes en fonction du mode de vente, du produit et de l’essence.
Elles sont ensuite consolidées par le biais d’un traitement statistique, qui permet d’obtenir une information homogène, et ainsi une agrégation cohérente des séries statistiques.
L’observatoire économique délivre deux indicateurs sur chaque graphique : un indice de prix, permettant de suivre les variations du prix unitaire, et un indicateur de pertinence, présentant le volume de transactions traitées (plus les volumes sont élevés, plus l’évolution du prix mise en évidence est fiable).
Les données annoncées par l’observatoire économique se basent sur un volume total vendu d’environ 5 millions de m3 annuels, ce qui permet à l’outil d’avoir une telle précision.
Les perspectives de l’observatoire
Par le biais de l’observatoire économique, les coopératives forestières entendent donner aux propriétaires forestiers des références sur les prix du marché, notamment en termes de produits réels destinés à des usages différents. Cet outil pourrait donc devenir une véritable référence de la filière forêt‐bois.
Dans cet objectif, l’UCFF s’est engagé à publier les données de l’observatoire économique tous les 3 mois, pour que les propriétaires forestiers bénéficient d’un outil fiable et régulier en matière de prix du bois.
Télécharger l'observatoire des prix des bois de l'UCFF
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