mardi 30 mars 2010

Assemblée générale sous le signe de l'optimisme


L'assemblée générale de Forêts & Bois de l'Est a connu un franc succès avec près de 100 membres présents dans les locaux de l'Enstib à Epinal.

Cette assemblée a été l'occasion d'acter les comptes de la coopérative pour l'exercice écoulé de 2009 et dans le cadre d'une assemblée générale exraordinaire d'acter quelques modifications statutaires.

2009 a été une année difficile sur fond de crise. Les résultats de la coopérative en ont pâtis comme ceux de la plupart des entreprises de la filière bois et une lourde restructuration a du être réalisée avec une réduction d'effectif notamment dans les services administratifs et d'encadrement. L'accent a été mis sur la solidité structurelle de la coopérative qui lui permet de rester sereine sur son avenir.

Cette réunion a été également l'occasion de présenter aux associés les conséquences de la réorganisation des agences et notamment la fusion des agences lorraines et des agences francs comtoises.

Les modifications statutaires ont porté sur la mise en conformité des statuts avec les statuts types des coopératives qui ont été revus par le legislateur en 2008 et 2009, mais aussi d'acter la réorganisation des sections de la coopérative en cohérence avec celle des agences.

L'assemblée statutaire a été cloturée par un discours du Président appelant les associés à promouvoir autour d'eux l'outil que représente la coopérative Forêts & Bois de l'Est. Il a insisté sur la nécessité pour la forêt privée du Grand Est de mutualiser ses moyens à travers ce type de regroupement destiné à apporter un service de qualité et à renforcer le pouvoir économique des producteurs forestiers.

La matinée s'est enfin conclue par une brillante intervention de Pascal TRIBOULOT, Directeur de l'Ecole Nationale des Sciences et Techniques de l'Industrie du Bois. Après avoir replacé la filière bois dans son contexte il a développé un message très optimiste sur le devenir du bois et de la production forestière dans les années qui viennent. Il a encouragé les producteurs forestiers à croire en l'avenir car même si la crise les touche durement actuellement, les perspectives à moyen et long terme sont extrêment favorables. Et la démarche de structuration que constitue la stratégie de la coopérative est particulièrement pertinente pour contribuer à ce développement au profit de l'ensemble de la filière et en premier lieu les producteurs forestiers.

La présentation de Pascal TRIBOULOT est disponible pour le téléchargement (Format PDF 8,65 Mo)

lundi 15 mars 2010

Et si les tempêtes n'étaient que des phénomènes exclusivement naturels ?


Le FIGARO publie régulièrement des articles dans un blog intitulé "Le climat dans tous ces états". Ce blog a mis récemment en ligne une interview très intéressante d'un scientifique historien du climat, qui explique que d'autres périodes dans l'histoire ont vu des successions de violentes tempêtes sur notre continent. On y apprend entre autre qu'en janvier 1739 par exemple, deux tempêtes de violences comparables à Lothar et Martin (26 et 27 décembre 1999) ont balayé la France d'Ouest en Est. Entre 1735 et 1765 se situe la période de plus forte succession de tempêtes et d'ouragans jamais connue.


De quoi donc prendre un peu de recul sur les causes de ces phénomènes. Même si la théorie du réchauffement climatique n'est certainement pas remise en cause par ces observations scientifiques, elle pondère celle qui voudrait faire croire que les phénomènes exceptionnels en sont la conséquence directe exclusive.


La réponse à ce genre de risque sera donc plus complexe encore que ce que nous imaginions jusque là. Il convient de prendre en compte le fait que même si nous réglons le problème du réchauffement nous ne réglerons donc pas nécessairement celui des accidents climatiques exceptionnels.


Pour la forêt cela veut donc dire qu'il faut en encourager la gestion dynamique, récolter de façon raisonnée au bon moment et ne pas surcapitilaser. Avoir des peuplements bien éclaircis et régulièrement travaillés les rends plus résistants. Raccourcir les révolutions (*) permet de diminuer les risques, tout comme le fait de diversifier les peuplements et les modes de sylvicultures. Bref, faire de la gestion véritablement durable...


(*) durée de cycle complet d'une parcelle forestière gérée en futaie régulière, depuis le reboisement ou la régénération jusqu'à la récolte finale.

mardi 2 mars 2010

2010 année EUROFOREST à ne pas manquer


C’est seulement tous les 4 ans.
C’est un évènement majeur pour notre petit monde de forestiers.
C’est un éclairage sur la filière qui dure seulement 3 jours.
C’est l’occasion d’un immense rassemblement : 35 000 visiteurs.
C’est la présentation de toutes les techniques, de tous les matériels qui touchent nos métiers de forestiers.

Euroforest aura lieu en juin les jeudi 17 vendredi 18 et Samedi 19
dans le sud Bourgogne à Saint bonnet de joux.

Profitant de cette manifestation, seront organisés trois colloques avec des spécialistes de différents horizons qui viendront nous éclairer sur des sujets brulants d’actualité et déterminants pour les décennies à venir des forestiers :

« Forêt et changement climatique, où en est-on ? » le Jeudi 17 Juin

« Parlez-vous carbone ? » le Vendredi 18 Juin.

« Besoin en bois de l’industrie du sciage résineux » le Samedi 19 Juin

Euroforest sera aussi l’occasion de nombreuses assemblées générales (Forestiers privés, coopératives, France douglas…)
Durant ces 3 jours est également programmé le championnat d’Europe de débardage à cheval.

Cochez vos agendas : Euroforest 17 18 19 Juin 2010.

Et retrouvez toute l’information sur http://www.euroforest.fr/.

La commission européenne ne recommande pas de système contraignant pour définir les critères de durabilité de la biomasse


Attendu depuis plusieurs mois, le rapport de la Commission européenne sur les critères de durabilité (ou de « viabilité environnementale ») de la biomasse solide et gazeuse pour l’électricité, le chauffage et le refroidissement vient d’être publié.
Le document est accessible (en anglais) sur le site Internet de la Commission européenne.
Comme l’avait défendu France Biomasse Energie, la commission biomasse du Syndicat des Energies Renouvelables auquel adhère l’Union de la Coopération Forestière Française, le document ne se prononce pas en faveur de la mise en place d’un système contraignant de critères de durabilité à l’échelle européenne. La Commission recommande à chaque Etat membre de développer ses propres schémas nationaux en s’assurant qu’ils respectent les critères énoncés dans le Directive européenne sur les énergies renouvelables. Les critères recommandés sont les suivants :
1. Une interdiction générale d’utiliser la biomasse issue de terres prises sur la forêt, de zones renfermant un important stock de carbone et de zones riches en biodiversité;
2. Une méthode commune de calcul des émissions de gaz à effet de serre qui pourrait être utilisée afin que la biomasse permette d’éviter au minimum 35 % d’émissions de gaz à effet de serre (ce chiffre devant atteindre 50 % en 2017 et 60 % en 2018 pour les installations nouvelles), par comparaison avec les énergies produites à partir de sources fossiles dans l’UE;
3. Un soutien privilégié aux installations à forte efficacité énergétique (cogénération…)
4. Le contrôle de l’origine de la biomasse.

Le rapport recommande d’appliquer ces exigences aux installations d'une puissance thermique ou électrique supérieure ou égale à 1 MW thermique ou 1MW électrique.
Le rapport conseille de ne pas appliquer les critères de durabilité précités aux déchets, compte tenu des exigences environnementales existant déjà dans ce secteur au niveau national et européen.