Le FIGARO publie régulièrement des articles dans un blog intitulé "Le climat dans tous ces états". Ce blog a mis récemment en ligne une interview très intéressante d'un scientifique historien du climat, qui explique que d'autres périodes dans l'histoire ont vu des successions de violentes tempêtes sur notre continent. On y apprend entre autre qu'en janvier 1739 par exemple, deux tempêtes de violences comparables à Lothar et Martin (26 et 27 décembre 1999) ont balayé la France d'Ouest en Est. Entre 1735 et 1765 se situe la période de plus forte succession de tempêtes et d'ouragans jamais connue.
De quoi donc prendre un peu de recul sur les causes de ces phénomènes. Même si la théorie du réchauffement climatique n'est certainement pas remise en cause par ces observations scientifiques, elle pondère celle qui voudrait faire croire que les phénomènes exceptionnels en sont la conséquence directe exclusive.
La réponse à ce genre de risque sera donc plus complexe encore que ce que nous imaginions jusque là. Il convient de prendre en compte le fait que même si nous réglons le problème du réchauffement nous ne réglerons donc pas nécessairement celui des accidents climatiques exceptionnels.
Pour la forêt cela veut donc dire qu'il faut en encourager la gestion dynamique, récolter de façon raisonnée au bon moment et ne pas surcapitilaser. Avoir des peuplements bien éclaircis et régulièrement travaillés les rends plus résistants. Raccourcir les révolutions (*) permet de diminuer les risques, tout comme le fait de diversifier les peuplements et les modes de sylvicultures. Bref, faire de la gestion véritablement durable...
(*) durée de cycle complet d'une parcelle forestière gérée en futaie régulière, depuis le reboisement ou la régénération jusqu'à la récolte finale.
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