vendredi 13 juillet 2012

Un contrat d’approvisionnement : pourquoi ?

La lettre d'information Forêt Wallone du mois de juillet 2012 résume un article paru dans le numéro spécial de Forêts de France en juin 2012 :  

"On parle régulièrement de l’existence de contrat d’approvisionnement. L’interview évoquée ici est l’occasion d’aborder un peu ce sujet qui reste souvent énigmatique en Wallonie, mais dont la place grandit continuellement en France. Un contrat d’approvisionnement est un accord entre un client et un producteur, le producteur étant souvent une coopérative en France. Dans ce type de contrat, on ne recherche pas à faire la bonne affaire du moment, mais plutôt à valoriser sur le moyen, voire le long terme, ses produits. Le contrat décrit alors précisément la durée, les quantités, qualités et prix des produits à l’avance. L’intérêt pour l’industriel est principalement d’avoir un approvisionnement assuré pendant une période déterminée, avec un produit défini et un prix fixé : les transformateurs peuvent donc mieux s’organiser et passer plus de temps à améliorer la transformation plutôt qu’à chercher du bois. Le propriétaire peut quant à lui écouler une partie de ses ressources à un prix convenu, avec une garantie de débouché pour ses produits, pour les bonnes et moins bonnes périodes. Cela permet aussi de travailler de manière plus régulière et non par « à coups ». Les acheteurs d’un contrat d’approvisionnement sont aussi prioritaires à plusieurs niveaux, par rapport aux autres acheteurs et vendeurs de bois plus irréguliers. Si le contrat a été bien négocié, il peut en résulter un véritable partenariat sur le long terme entre deux acteurs, bénéfiques aux deux parties qui ne doivent pas chercher tous azimuts à vendre ou acheter du bois. Pour des coopératives forestières regroupant un grand nombre d’adhérents, cela permet une certaine stabilité dans le souci de l’intérêt collectif. [B. de P.]"

Cet article est un extrait publié par Forêt Wallone - Jobin N., Klotz J. [2012]. Le contrat d’approvisionnement pour sécuriser les ventes. Forêt de France 554 : 30-31 (2 p.).

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