vendredi 23 décembre 2011
Le groupe François : une industrie belge du bois exemplaire
Son approvisionnement est exclusivement contractuel auprès de notre coopérative et de quelques autres fournisseurs pivots. Elle entretient des relations très stables avec l'ensemble de ses fournisseurs et permet une bonne valorisation des produits forestiers qu'elle utilise. Ceci grâce à une recherche constante d'une meilleure productivité et valeur ajoutée.
Le groupe François est un exemple de modernité dans notre filière. Elle a parfaitement réussi cette évolution et permet d'entrevoir un développement fort intéressant pour le débouché de nos produits forestiers.
Cette vidéo donne un bon aperçu de la stratégie gagnante de ce groupe.
mardi 8 novembre 2011
Il y a du bois disponible en France ne vous déplaise !
Que n'entend on pas dans les nombreuses réunions de spécialistes sur un supposé manque de disponibilité de bois en France ?
lundi 10 octobre 2011
2012 sera l'année internationale des coopératives
Les Nations Unies notent que « le modèle entrepreneurial coopératif est un facteur de développement économique et social majeur qui soutien la participation la plus complète possible des personnes dans le développement économique et social autant dans les pays développé qu’en développement et qu’en particulier, les coopératives contribuent à l’éradication de la pauvreté. »
La résolution encourage tous les gouvernements à créer un meilleur environnement de soutien pour le développement des coopératives par la promotion et la mise en place de meilleures législations, la recherche, l’échange de bonnes pratiques, l’assistance technique et le renforcement de leurs capacités.
La présidente de l’ACI, Pauline Green, s’est réjouie de ce temps donné à la compréhension du modèle coopératif au niveau mondial. Le BIT (Bureau international du travail) a lui aussi salué cette proclamation.
L’Année internationale des coopératives en 2012 mobilisera le Mouvement coopératif au niveau mondial ainsi que l’Alliance Coopérative Internationale (ACI) dans le cadre d’une grande campagne de communication et d’information.
800 millions de membres
Comptant aujourd’hui 800 millions de membres dans plus de 100 pays, les coopératives emploient plus de 100 millions de personnes dans le monde.
Associations volontaires et autonomes, elles sont surtout présentes dans les communautés locales. En zones rurales par exemple, les coopératives d’épargne et de crédit comblent l’absence des banques auprès des micro et petites entreprises.
Grâce au parapluie du Conseil mondial des coopératives d’épargne et de crédit, 49 000 associations offrent des services à 177 millions de personnes dans 96 pays différents alors que 149 millions d’usagers profitent des services des 4 200 banques opérant sous le chapeau du Groupement européen des banques coopératives (GEBC).
En Norvège, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis, les coopératives assurent entre 80 et 99% de la production laitière. Elles représentent 40% de la production agricole au Brésil et 71% des produits de la pêche en République de Corée.
Au Bangladesh, elles assurent l’électricité à 28 millions de personnes, tandis qu’aux États-Unis, plus de la moitié des lignes de courant sont contrôlés par 900 coopératives qui servent 37 millions de personnes.
En France elles sont une des composantes majeures de l'industrie agroalimentaire et prennent une importance croissante à l'amont de la filière bois.
L’Année internationale des coopératives donnera lieu à des conférences régionales pour sensibiliser l’opinion publique et rechercher les moyens de renforcer encore les contributions de ces associations au développement socioéconomique et leur cadre régulateur.
lundi 3 octobre 2011
Le futur Iphone 6 sera en bois !
Il s'agit bien sûr d'un canular. Mais le bois porteur de valeur d'authenticité et de bien être est un concept qui ne se dément pas, de même que l'humour de nos cousins québecois.
vendredi 30 septembre 2011
Le bois vous emballe !
La filière bois investie de plus en plus dans ses produits et dans la communication qui permet de les faire connaître et c'est tant mieux. Nous ne pouvons qu'applaudir cette initiative.
La coopération forestière fait du benchmarking en Suède
Les constats sont édifiants : une stratégie partagée par l'ensemble des producteurs, une mutualisation maximum et la recherche permanente d'une bonne compétitivité ont permis d'obtenir des succès qui ne se démentent pas.
La Feuille, lettre d'information de l'Union de la Coopération Forestière Française, traite en profondeur du sujet et donne la parole aux participants à ce voyage d'étude.
vendredi 8 juillet 2011
jeudi 7 juillet 2011
La protection de l’environnement par F&BE, une vérité confirmée
Cette conclusion, source de grande satisfaction, ne doit rien au hasard, elle est le résultat de nombreuses années de travail, d’effort et de persévérance de l’ensemble des équipes pour y parvenir et pour maintenir ce niveau de performance.
Un petit historique :
La préoccupation environnementale qui nous semble une évidence aujourd’hui, guide depuis plus de 10 ans l’organisation de la coopérative.
Depuis 2001-2002 les coopératives « historiques » qui composent aujourd’hui F&BE ont senti le besoin de faire reconnaître, par un organisme indépendant, le travail que les salariés accomplissaient tous les jours et de se donner des moyens de progresser sur la qualité de ses pratiques. Passée la période de « crise » liée à la tempête il a fallu s’organiser pour faire face à ce qu’on présentait déjà : une prise de conscience de plus en plus forte de l’importance des milieux naturels et de la préservation de l’environnement.
Un important travail de remise à plat des méthodes de travail et une collaboration forte avec Groupe Coopération Forestière (qui regroupe toutes les coopératives forestières françaises engagées conjointement dans la démarche de qualité) à permis d’obtenir la certification multi-référentiel en 2003 et d’être le premier gestionnaire forestier européen à être certifié ISO14001.
Depuis lors, les coopératives sont auditées tous les ans et remettent chaque fois en jeu leur certification. Chaque année, l’auditeur vient vérifier la conformité de nos actions mais également mesurer la progression dans les pratiques de tous les jours des différents intervenants (techniciens, sous traitants, …).
Les années passées, chaque compte rendu d’audit a conclu au maintien de la certification, en constatant une progression avec l’année précédente mais en identifiant quelques points à corriger pour l’année suivante. Cette année est la première année où la progression a été aussi forte et où F&BE n’a pas de point négatif constaté lors de l’audit. Ce niveau d’excellence est à mettre au crédit des salariés qui ont réussi au fil des années à acquérir et automatiser de nouvelles méthodes de travail et surtout mis en place un partenariat efficace avec l’ensemble des intervenants du chantier.
Les conclusions de l’audit
Voici les points significatifs relevés par l’auditeur, une énumération exhaustive serait fastidieuse, voici un extrait des points les plus significatifs
- Parfaite maitrise de la traçabilité de la parcelle au client.
- Bonne prise en compte de la sécurité des personnes et prévention des risques sur les chantiers
- Veille réglementaire performante.
- Implication et partenariat fort avec les entrepreneurs de travaux
- Gestion transparente des chantiers
- Une politique de qualité forte au sein de l’entreprise et un plan d’action ambitieux dans ce domaine.
- Des salariés compétents, motivés, performant dans leurs activités
- Une sensibilité environnementale forte et intégrée aux contraintes journalières de l’ensemble du personnel
- Une coopérative active dans la structuration de la filière régionale.
Ce que l’auditeur a souligné comme élément de différenciation dans la filière
L’auditeur qui connaît les différents membres de la filière a souligné les efforts réalisés par F&BE pour se démarquer de la concurrence et pour apporter à ses adhérents un service de qualité dans le respect des patrimoines.
Conclusion
Engagées dans une démarche qualité depuis de nombreuses années, les coopératives ont été le premier gestionnaire forestier européen certifié, preuve de leur volonté de faire reconnaître la qualité de leurs interventions et leur dynamisme.
Aujourd’hui, la coopérative est le seul gestionnaire de la forêt privée pouvant, grâce à sa la triple certification ISO14001, PEFC et Chaîne de contrôle (traçabilité), garantir dans le respect des lois et règlements la qualité des interventions qui seront réalisées dans les forêts, le respect de l’environnement au sens le plus large du terme et une gestion durable.
Définitions normes / référentiels
ISO14001 : norme internationale visant à réduire les impacts négatifs sur l’environnement.
PEFC : référentiel international garantissant la gestion durable des forêts, c'est-à-dire la pérennisation des peuplements forestiers par une juste exploitation et reconstitution en vue de maintenir une ressource suffisante pour les générations futures.
Chaine de contrôle : traçabilité physique des bois entre la parcelle et le client.
Nicolas COLTEL
Responsable Qualité Environnement
vendredi 22 avril 2011
LA FEUILLE d'avril 2011 - Les dernières nouvelles des coopératives forestières françaises
lundi 11 avril 2011
Interview de Pierre DUCRAY : les coopératives mobilisent des chantiers avant de mobiliser du bois énergie
Pierre DUCRAY, directeur de l'Union de la Coopération Forestière Française, interviewé par Bois énergie TV, fait le point sur la ressource disponible dans le Grand Est et sur le positionnement des coopératives forestières pour développer l'offre en bois pour cette filière.
Le message est simple : les coopératives forestières sont des gestionnaires de forêts qui ne mobilisent pas le bois énergie de façon spécifique. Elles mobilisent des chantiers en veillant à valoriser chaque produit de façon optimum pour les propriétaires forestiers et pour la filière.
En cherchant à développer la gestion de la forêt selon ces principes, elles contribuent à approvisionner la filière bois énergie par du bois issu de la sylviculture qui n'était pas mobilisé jusqu'alors. A cette condition, les ressources nécessaires seront suffisantes pour le développement de ce nouveau marché.
mercredi 30 mars 2011
La structuration de la filière bois énergie dans le Grand Est : une conférence qui a connue le plus grand succès
- Les perspectives de la demande en bois énergie et bois d'industrie à moyen terme dans le Grand Est par Jérôme KLOTZ - directeur commercial de Forêts & Bois de l'Est
- L'état des ressources mobilisables en forêt privée et l'organisation des producteurs forestiers par Pierre DUCRAY - directeur de l'Union de la Coopération Forestière Française
- Les ressources forestières dans les forêts publiques par Yves Marie GARDETTE de la direction générale de l'Office National des Forêts
- Monsieur Cyril LEPICARD - Président de l'Union de la Coopération Forestière Française
- Monsieur Jacky FAVRET - Président de l'Association Régionale des Communes Forestières
- Monsieur Benoît FRAUD - Directeur d'ONF Énergie
- Monsieur Benoît CYPRIANI - Adjoint au maire de la Ville de Besançon
Les débats entre les intervenants et avec la salle ont permis d'éclaircir quelques points fondamentaux.
Cyril LEPICARD a fait valoir que, pour les propriétaires forestiers privés, le bois énergie était très important car il s'agissait d'une nouvelle filière, mais qu'il n'était qu'un complément de la production de bois d'oeuvre et d'industrie. Pierre DUCRAY n'a pas dit autre chose en affirmant que dans les coopératives on ne mobilisait pas du bois énergie mais des chantiers qui fournissent différents produits dont désormais du bois énergie. La conclusion s'impose d'elle même : pour alimenter les besoins supplémentaires de la filière biomasse, il faut augmenter la surface de forêt privée gérée et planifier les travaux à y réaliser dans un but de gestion durable et de valorisation de tous les produits. Pour y parvenir, le regroupement économique des producteurs forestiers est indispensable.
Benoît FRAUD, intervenant pour le compte d'ONF Energie, a complété en expliquant que la ressource nouvelle indispensable se trouvait dans les opérations sylvicoles qui pourront désormais être réalisées à moindre coût grâce à la valorisation du bois qui ne trouvait pas de débouchés jusque là. Cette valorisation étant rendue possible par une logique de récolte mécanisée des produits et une logistique de flux tendu maximum depuis la forêt.
De quoi rassurer les industriels qui voient de nombreux projets de plates formes fleurir et utiliser la même ressource que celle dont ils ont besoin. Il est clair que cet autre modèle d'organisation qui peut se justifier pour l'approvisionnement de petites chaufferies représente un très grand danger s'il est mis en place pour des projets de taille industrielle.
Jacky FAVRET et Benoît CYPRIANI ont décrit 2 approches différentes mais complémentaires de chaufferies collectives. Les réseaux de chaleur en milieu rural chers au Communes Forestières, intégrés dans une démarche de territoire d'une part et les réseaux urbains comme à Besançon, d'autre part. Benoît CYPRIANI a décrit les préoccupations de la ville de Besançon par rapport à la gestion durable de la forêt communale et sur la proximité de l'approvisionnement. Autant d'éléments qui caractérisent parfaitement la démarche concertée de l'ONF et des coopératives forestières.
Le thème de la préservation des sols a été lui aussi largement évoqué. Il a permis aux forestiers présents de faire état de leur implication ancienne et volontaire dans les démarches de gestion durable PEFC. Les pratiques sont donc aujourd'hui parfaitement adaptées à cette problématique. Elles consistent à ne prélever les rémanents que là où les conditions écologiques le permettent et à s'assurer que les feuilles ou aiguilles des arbres prélevés restent sur le sol.
Comme indiqué plus haut, une visite sur le terrain a ensuite permis de montrer concrètement comment cette organisation de gestion et de récolte fonctionne.
Les participants ont été accueillis sur place par Françoise PRESSE adjointe au maire de Besançon, déléguée aux espaces naturels. Elle a pu décrire les objectifs de la ville de Besançon en matière de gestion forestière durable.
Différentes interventions techniques ont ensuite eu lieu par Benoît FRITSCH responsable de l'activité Bois énergie de Forêts & Bois de l'Est et Aymeric ALBERT Directeur Adjoint d'ONF Energie.
Le soleil et les températures clémentes ont permis à tous de profiter pleinement de cet après midi studieuse.
C'est donc en organisateurs comblés que nous avons pu clôturer cette manifestation dont le succès devrait en appeler d'autres.
Une équipe administrative très impliquée
vendredi 25 février 2011
Conférence débat de l'arbre à la chaufferie dans le cadre du salon du Bois Energie de Besançon
- de 11h30 à 12h00 : 3 exposés sur le contexte du Bois énergie et du Bois d'industrie dans le Grand Est avec : Jérôme KLOTZ - directeur commercial de F&BE qui présentera l'état des marchés dans Grand Est à moyen terme ; Pierre DUCRAY directeur de l'Union de la Coopération Forestière Française qui présentera l'état de la ressource et de sa disponibilité en forêt privée sur le même territoire ; Yves Marie GARDETTE de la Direction Générale de l'ONF qui fera état de la ressource et de sa disponibilité en forêt publique.
- de 12h00 à 13h00 : un débat qui réunira Benoît FRAUD Directeur d'ONF Energie ; Cyril LEPICARD Président de l'Union de la Coopération Forestière Française ; Jacky FAVRET Président de l'Association des Communes Forestières de Franche Comté et Benoît CYPRIANI adjoint au maire de la ville de Besançon chargé de l'environnement, du développement durable et de la maitrise de l'énergie.
De 14h30 à 17h00 : visite en forêt communale de Besançon et à la chaufferie de Planoise avec comme programme (*) :
- démonstration d'opérations de récolte et de broyage de produits spécifiquement destinés à l'énergie
- exposé sur les organisations logistiques et la qualité des combustibles
(*) Attention l'inscription aux visites est obligatoire, soit auprès de notre agence de Franche Comté pour nos adhérents ou les invités : agence.franche-comte@foretsetboisdelest.com, soit sur le site du salon pour les personnes extérieures (lien d'inscription en bas de page).
mardi 22 février 2011
Bois énergie : la tension monte !
Ils se rendent compte que les engagements qu'ils ont pris vis à vis de clients qui leur ont fait confiance vont être très difficiles à tenir dans un contexte de reprise de la production industrielle et on voit fleurir des actions de démarchage intenses auprès des propriétaires forestiers détenteurs de la ressource.
Alors même que ces entreprises exercent un dumping depuis plusieurs mois sur le marché, entrainant les prix de vente à la baisse, ils font temporairement de la surenchère pour capter des ressources en bois et pour tenter de devenir incontournables en tant qu'intermédiaires.
Deux scénarii sont dès lors possible pour les années et mois à venir : soit ils réussiront leur pari et ils feront table rase de la concurrence en installant un oligopole peu généreux avec les producteurs forestiers pour récupérer leur mise. Soit ils échoueront et risqueront alors de laisser de nombreuses créances en souffrance.
C'est précisément pour éviter ces situations désagréables que les coopératives forestières en France, alliées à l'Office National des Forêts ont décidé d'agir pour préserver les intérêts fondamentaux des propriétaires forestiers.
Ce partenariat effectif depuis plusieurs années consiste à offrir un approvisionnement sécurisé aux consommateurs de bois énergie en défendant de façon équitable l'intérêt des producteurs forestiers publics et privés. Ceci en négociant des prix de vente équilibrés permettant de rémunérer de façon optimale les producteurs dans le long terme et en s'assurant de la pérennité des débouchés.
Ces organismes dont Forêts & Bois de l'Est sont à même de proposer des solutions concrètes à tout propriétaire forestier. Les propriétaires forestiers privés du Grand Est peuvent s'adresser à la coopérative pour écouler toute quantité de bois énergie mais aussi toutes les autres qualités de bois. La seule préoccupation de la coopérative sera d'optimiser la commercialisation pour maximiser le profit des producteurs, pas de considérer le bois énergie comme une fin en soi.
Les coopératives forestières, ONF Énergie, comme les sociétés privées évoquées dans l'article, ont pour obligation de maximiser le profit de leurs actionnaires. La différence entre ces deux grands types de structures réside dans la nature de leurs actionnariats. Les deux premières appartiennent directement aux producteurs forestiers ou leurs représentants, les secondes à des investisseurs dont les intérêts ne sont pas forcément convergents de ceux des producteurs.
Pour ces raisons, Forêts & Bois de l'Est s'intéresse non seulement à la commercialisation des bois mais à leur récolte avec l'œil du gestionnaire forestier, de façon à ce qu'elle soit respectueuse des sols et des peuplements forestiers à court ou long terme.
Pour nous contacter : mailto:contact@foretsetboisdelest.com
lundi 21 février 2011
Les prix des bois rendus scierie observés par les coopératives forestières sur le plan national
Depuis un peu plus d'une année, l'Union de la Coopération Forestière Française publie chaque trimestre l'observatoire des prix de vente de la coopération au niveau national.
La dernière livraison de cet observatoire vient de paraître et donne les tendances sur les différentes essences.
Les commentaires qui accompagnent les diagrammes présentés sont publiés ci-dessous :
A- Le Chêne :
L’analyse porte sur toutes les qualités de Chêne, sauf le tranchage, le déroulage et le merrain. Apres un redressement des prix au 1er trimestre 2009, l’année2009 a été marquée par une baisse des prix significative (15% voire plus dans certaines régions) jusqu’au 3me trimestre 2009. Le marché du parquet qui absorbait de grosses quantités de Chêne est handicapé par la faiblesse de la construction en Europe, et surtout la concurrence asiatique. Au 4 me trimestre 2009, les prix se redressent (sauf sur le marché du bois à merrain). La tendance a la reprise sur les marchés autres que le tranchage et le merrain été confirmée au 1er puis au second trimestre 2010. Le redressement des cours s’explique pour partie par une réduction des volumes vendus en forêt publiques, et la nécessitée pour les scieries de reconstituer leur stock de bois rond. Au 4me trimestre 2010 les volumes vendus sont faibles du fait d’une réduction de l’offre. Le retour des ventes à destination de la Chine pour les qualités intermédiaires dans le Nord de la France semble toutefois redynamiser le marché sur les catégories moyennes ou basses.
Le marché du merrain donne des signes de redressement non traduite dans ces statistiques.
B- Le Hêtre :
Les cours du hêtre sont historiquement très bas depuis 2001. Ils suivent une courbe en dent de scie, liés à des phénomènes locaux de présence de marchés à l’exportation, et de différence de qualité des bois. Les volumes vendus sont également historiquement faibles. Au 4me trimestre 2010 les volumes vendus et les prix se redressent (à partir d’une base très faible)
C- Le Peuplier
La tempête Klaus qui a abattu de très nombreuses peupleraies en janvier 2009 n’a eu qu’un effet réduit sur le prix du bois d’œuvre rendu.. Il n’y a pas eu l’engorgement du marché constaté sur le Pin maritime suite à la tempête Klaus avec le Peuplier. Depuis le 4me trimestre 2009 on observe un redressement des cours du bois, tiré par le peuplier de qualité. Les difficultés d’approvisionnement en Okoumé du Gabon obligent les fabricants de contreplaqué à se tourner vers le peuplier. Au 4me trimestre les prix et les volumes se redressent nettement signe d’un marché qui retrouve des couleurs.
D- L’Epicéa et le Sapin
Le second trimestre 2008 est un plus haut historique pour le cours des bois du Sapin et de l’Epicéa (appelés aussi résineux blanc). Depuis cette date les cours n’ont cessé de se dégrader perdant jusqu’à 20% de sa valeur un an plus tard. Le 4me trimestre 2009 a été marqué par une reprise forte des prix qui a continué y compris durant le 4me trimestre 2010.. Depuis le second trimestre 2010, le dynamisme de la demande en Epicéa des scieries françaises conjugués à des demandes de scieries allemandes, belges et suisses contribuent au retour à des prix au niveau élevé d’avant crise.
Le volume commercialisé au cours du 4me trimestre bat le record du troisième trimestre 2010 et atteint un maximum absolu depuis le suivi de l’observatoire (1er trimestre 2008).
E- Douglas
Le marché du Douglas a été à un niveau de cours élevé jusqu’au 4me trimestre 2008. Il s’est dégradé après celui de l’Epicéa en janvier 2009. Ce marché était moins concurrencé par les scieries résineuses germaniques ou scandinaves. Les prix sont restés plus stables, et ce à un niveau élevé. Le Douglas et le Mélèze permettent d’atteindre des marchés spécifiques extérieurs qui ont été moins touchés par la crise que les marchés de l’Epicéa. Depuis le second trimestre 2009 les prix sont orientés à la hausse. La stabilité enregistrée depuis le 3me trimestre 2009 n’est qu’apparente : en réalité les petits et les moyens bois continuent à progresser, les gros bois sont stables. Au 4me trimestre 2010, les prix sont quasiment au même niveau qu’au 3me trimestre 2010.
Le volume commercialisé au cours du quatrième trimestre 2010 est à un niveau élevé, mais encore en dessous du niveau atteint lors du record du 2me trimestre 2010. Cette offre est insuffisante par rapport à la demande des industriels. Ce paradoxe s’explique par une progression de la ressource disponible inférieure à la progression de la demande des scieries.
Ussel le 20 février 2011
Lionel Say
Coopérative CFBL pour le compte de l'UCFF
S'engager pour une forêt de production moderne et responsable
La Fédération Nationale du Bois vient de faire paraître un manifeste visant à la réhabilitation du résineux en France et à alerter l'opinion du manque de reboisement dans notre Pays.
Le constat est sévère puisque la demande en bois va s'accroitre fortement et la forêt française ne sera probablement pas capable d'offrir les volumes nécessaires à ce développement dans quelques années. La raison de ce déficit d'offre serait à rechercher principalement dans le non renouvellement des surfaces forestières actuellement exploitées.
Notre fédération nationale, l'UCFF, est partenaire de cette action de communication financée par France Bois Forêt à travers la CVO car il en va de l'intérêt économique des propriétaires forestiers autant que de celui des industriels.
Il n'est bien entendu pas question de prôner une extension massive du résineux au détriment de la biodiversité, de la qualité des eaux ou des sols, mais bien de veiller au maintien des massifs forestiers résineux là où ils sont adaptés.
Toutes les informations détaillées dans le rapport "s'engager pour une forêt moderne et responsable"
mardi 25 janvier 2011
Un tableau de bord du bois énergie pour y voir clair
- l'état de la ressource